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Maya Kanaan

Magazine Le Mensuel

Joëlle Seif

Maya Maalouf Kanaan. M de Noir, du chocolat au goût du Liban

Sélectionnée au Salon du Chocolat de Paris parmi les 25 Meilleurs des Meilleurs chocolatiers du monde, tel est le nouvel exploit réalisé par Maya Maalouf Kanaan
de M de Noir.

Elle a fait son chemin «la petite Libanaise», tel qu’on la surnomme au Salon du Chocolat de Paris, auquel elle participe régulièrement depuis 2011 et où elle vient d’être sélectionnée parmi les 25 Meilleurs des meilleurs chocolatiers du monde. «Je viens du Liban».
Ce sont les premiers mots qu’elle prononce lorsqu’elle monte sur scène pour recevoir son titre et qui la remplissent de fierté. Maya Kanaan figure également dans l’édition 2020 du guide des Croqueurs de chocolat sous le titre «l’ambassadrice du Liban». A Magazine, elle confie: «C’est le plus beau titre que l’on puisse me donner».

Un parcours atypique. Le parcours de Maya Maalouf Kanaan est atypique. Son aventure dans le monde du chocolat, débutée en 2011, est née d’une passion. Après des études de Marketing et un MBA obtenu aux Etats-Unis, elle a enseigné pendant plus de 11 ans cette matière à la LAU (Lebanese Amercian University). «En 2010, je me suis dit que la vie est trop courte pour ne pas suivre sa passion. J’ai décidé de tout quitter pour suivre des formations en pâtisseries et confiseries avant d’opter pour le chocolat».
En France, Maya Kanaan s’inscrit à l’école Ritz-Escoffier puis à Valrhona à Tain l’Hermitage, au sud de Lyon, où elle suit des cours intensifs sur le chocolat. Ensuite, elle passe une année en Italie, où elle apprend la fabrication de la glace à Bologne. «Depuis, je suis des formations en continu pour rester à jour, surtout que je viens d’un background très différent».

La passion pour la cuisine n’est pas nouvelle pour la créatrice de M de Noir. «Déjà à 17 ans, je voulais suivre cette voie. J’ai toujours aimé la cuisine et la pâtisserie mais à ce moment-là, ce n’était pas encore à la mode et mon père avait refusé. Les chefs cuisiniers n’étaient pas encore aussi célèbres et médiatisés qu’aujourd’hui, où ils sont devenus de grandes stars».
De retour au Liban, Maya Kanaan se lance dans la création de sa marque. Sa formation en marketing lui est très utile. M pour son prénom Maya et noir en référence au chocolat et voilà que M de Noir voit le jour. «A Noël, j’ai fait des truffes, du chocolat, de la glace que j’ai distribués aux amis et aux connaissances qui ont beaucoup aimé. J’ai alors ouvert un atelier-boutique, où toute la fabrication du chocolat se fait devant les yeux des clients. C’est une manière de leur montrer les produits de base utilisés et la propreté des lieux. Rien n’est caché. Tout est exposé».

Une femme dans un milieu d’hommes. Elle est invitée à l’édition 2012 du Salon du Chocolat en tant qu’«Espoir du chocolat». Avec le cèdre du Liban décorant son stand, M de Noir rencontre un franc succès auprès du public. L’année suivante, c’est en tant qu’exposante que Maya Kanaan participe au Salon du Chocolat. «A cette occasion, j’ai introduit les saveurs du Liban. Je voulais que le public découvre le pays à travers mes créations et qu’il voyage au Liban à travers ce petit bout de chocolat. J’ai lancé des parfums libanais typiques tels que le sésame-thym qui rappelle la traditionnelle man’ouché, la menthe, le loukoum à la rose, l’amareddine. C’est ce qui m’a valu en 2014, le prix de L’espoir du Chocolat, alors que je n’étais même pas au courant qu’il y avait une compétition». Maya Kanaan continue son chemin, et en 2019 c’est la consécration lorsque M de Noir est sélectionné parmi les 25 «Meilleurs des meilleurs» chocolats au monde. Cette année, elle a été choisie par la Grande Epicerie de Paris pour vendre ses chocolats. «C’est vraiment un exploit. Nous étions en concurrence avec les plus grands chocolatiers du monde».
Maya Kanaan est la seule femme dans ce milieu d’hommes. «Ce que j’aime le plus c’est l’interaction avec le public, surtout avec les Libanais de la diaspora. Lorsqu’ils voient le chocolat en forme de cèdre du Liban, leurs visages s’éclairent». Ce qui fait la différence chez Maya Kanaan? «La passion» répond-elle. «Je suis un être passionné. Tout ce que je fais, je le fais avec passion. Sans passion on ne peut pas réussir». Le secret de son succès? «La qualité des produits utilisés et la créativité. Je suis sortie du concept de la boîte de chocolat traditionnelle en créant des saveurs originales comme le chocolat au cèdre, à la man’ouché et d’autres. C’est cela qui a fait le succès de M de Noir».

Nombreuses difficultés. Pourtant les difficultés rencontrées par la créatrice de M de Noir sont nombreuses. «C’est un marché très étroit, qui n’est pas habitué au chocolat frais, non emballé. En outre, les véritables connaisseurs sont très rares. De plus, nous ne recevons aucun support de la part de l’Etat. L’économie est au plus mal et on n’encourage pas l’industrie artisanale. Le seul support que j’ai reçu est celui de mon mari, de ma famille, de mes amis et tous ceux qui ont cru en moi depuis le début de cette aventure».
Aujourd’hui, M de Noir compte deux revendeurs en France et cherche à développer ce réseau. «Nous essayons d’ouvrir à Washington et au Canada mais il faut que la situation se calme pour pouvoir faire des projets d’avenir. Les événements actuels nous ont porté un très grand préjudice surtout que le chiffre d’affaires réalisé au cours des deux derniers mois de l’année couvre les dépenses de 5 mois». Son conseil? «Ne jamais estimer qu’il est trop tard pour faire ce que l’on aime et suivre sa passion. L’âge n’a aucune importance».

An-Nahar

الشوكولا اللبنانية انتفضت أيضاً… مايا كنعان نكّهتها بالأرز

إسراء حسن ٨ تشرين الثاني ٢٠١٩

كثر يتمنّون لو تسقط قطعة شوكولا لبنانية سحرية في أفواه المتمسكين بالسلطة، علّها تقنعهم بالانصياع إلى صرخات الشعب اللبناني الذي لا يزال يملك حناجر تصدح حتى إحقاق كامل الحقوق والمطالب. وبينما نحلم بهذه الأعجوبة، هناك من حمل الشوكولا اللبنانية معه إلى العالمية، “فمن قال إنّنا لا نستطيع صناعة الشوكولا في لبنان؟”.نجحت مايا معلوف كنعان، مبتكرة شوكولا “م دي نوار” بنكهات مستوحاة من المطبخ اللبناني، في 

https://newspaper.annahar.com/article/1064394-الشوكولا-اللبنانية-انتفضت-أيضا-مايا-كنعان-نكهتها-بالأرز?id=1064394&fbclid=IwAR2qmVjX1CXBv6SVmL__kINvxEcUFu_hBJcnCAe6PBQM7mclRokjbkiCWgs

TASTE & FLAVORS

THE GROUND BREAKER

Maya Maalouf Kanaan of M de Noir started her career in marketing but quickly realized that her true penchant in life was chocolate. In 2014, she was the first chocolatier from the Middle-East to win the Club des Croqueurs du Chocolat’s “Espoir Etranger” award at the Salon du Chocolat in Paris.

Get to know the chef

“I [was awarded] an MBA in the US, and then I gave marketing courses at the Lebanese American University for 11 years. One day I told myself that it’s never too late to do what you really like,” she explains. Maya enrolled in courses at the Ritz Escoffier in Paris and Valrhona in Tain l’Hermitage, a small village near Lyon. Hence the name, M de Noir,

for what would be her brand – “M” for Maya and “Noir” for the 100{ac98ede1eba1845125a48f21ffb964c3c247dda8965b47e0c9e31fe2aeeaee98} black Valrhona chocolate which is the basis of her creations. A year later she went to Italy to learn the secrets of Gelato making and in 2012, M de Noir “Les Glaces” was added to her product offering.

“Les Saveurs du Liban“, the chocolate line she created for the Parisian chocolate fair, is available at Via Chocolat, (5 Rue Jean-Baptiste Pigalle, Paris 9). Here in Beirut you can discover the brands true artisanal flavors like the salted dark chocolate and the white Cointreau at the M de Noir boutique in Bayada.

Favorite products

1 Vanilla

Since I was a child, the only vanilla I knew was the artificial one found in supermarkets. The first time I discovered the real vanilla pod during my pastry courses, I instantly fell in love. The smell, the touch, the taste… I love it in ice cream, in pastries, in chocolate and even sometimes in food. At the atelier [and] at home, I always have my vanilla in all its forms: pods, pure powder and pure extract. And any cooking or baking occasion is a good excuse for using it.

2 Raspberries

I brought my raspberry plant from Paris, in my suitcase, and planted it in my garden. One year later, I had a nice raspberry bush. One of the favorite moments of the day is going out to the garden with my young daughter and watching her pick the raspberries and eating them. I love the mixture raspberry- litchi, which I combined in a sorbet. I also love a dark chocolate cake topped with raspberries. Even on their own, with no topping whatsoever, a bowl of raspberries is a perfect end to a good meal.

3 Fresh mint

Lebanon is known for its exquisite cuisine that is greatly enhanced by the use of fresh herbs such as thyme, parsley, coriander, marjoram and many others. Fresh mint is my absolute favorite fresh herb. My fresh mint chocolate bonbon captivated the French public and earned me the Club des Croqueurs award. However, the best thing about that chocolate was seeing the faces of the people once the bonbon was in their mouths – a look of surprise and then of utter pleasure.

Signature dish

Chocolate bonbon

• 400g of 70{ac98ede1eba1845125a48f21ffb964c3c247dda8965b47e0c9e31fe2aeeaee98} dark chocolate

Raspberry ganache

• 250g milk chocolate
• 170g raspberry puree
• 120g heavy cream
• 64g inverted sugar
• 80g butter, cut into small pieces

For the chocolate bonbon, melt three quarters of the chocolate
in a double boiler. Check the temperature of the chocolate with a thermometer. When it reaches 55°C-58°C, remove the chocolate.

Set aside one-third of the melted chocolate
in a bowl, in a warm place. Add the remaining quarter of the chocolate into the remaining two-thirds of the melted chocolate, stirring constantly, until it reaches a temperature of 30°C. Then add the melted chocolate that you have set aside to increase the temperature. Stir until the chocolate temperature reaches 32°C.

Put the tempered chocolate into the bonbon mold and hold the mold upside down and using a spatula, remove excess chocolate. Put the mold into the fridge until the chocolate is set. For the raspberry ganache, melt the milk chocolate in the microwave on low, stirring regularly so that the chocolate melts smoothly and does not burn. In a saucepan, mix the raspberry puree, the cream and the inverted sugar and bring them to a boil. Add the hot mixture to the chocolate bit by bit, mixing

by hand and thoroughly in order to have a perfect blend. Let the ganache cool for half an hour then add the butter pieces and stir using a blender until you have a smooth shiny ganache.

Fill the chocolate-lined mold with the ganache. Put into the refrigerator to cool. Once cooled, cover the raspberry ganache with more tempered chocolate.

 

COOKMYWORLD.COM

LE LIBAN S’EVEILLE AU CHOCOLAT AVEC MAYA MAALOUF KANAAN (M DE NOIR)!

Si le Mexique est considéré comme le berceau du chocolat, et que tous les pays du monde en proposent sous une forme industrielle (merci Nestlé, Cadbury, Hershey’s ou Mars !), ce sont des pays comme la France, la Suisse ou la Belgique qui ont donné ses lettres de noblesse au cacao grâce au travail d’artisans passionnés. Aujourd’hui, des Etats-Unis au Japon en passant par la Pologne, pratiquement chaque pays dispose d’artisans chocolatiers de qualité (accessoirement formés pour la plupart dans des écoles françaises, suisses ou belges).

Parmi ces nouveaux territoires, sans réelle tradition dans le domaine, on trouve notamment le Liban qui a fait “l’actualité chocolatière” à la fin 2014 grâce à Maya Maalouf Kanaan (M de Noir), artisan-chocolatier récompensée lors du dernier salon du chocolat à Paris par l’Award de l’espoir étranger du Club des croqueurs de chocolat, qui l’a également classée dans le Top 22 des meilleurs chocolatiers internationaux. Tout simplement une première pour un chocolatier du Moyen-Orient !

Pourtant rien ne prédestinait Maya Maalouf Kanaan à œuvrer dans l’univers du chocolat. MBA en poche, elle enseigne le marketing à la Lebanese American University de Beyrouth pendant plus de 10 ans lorsqu’elle décide de changer de vie. Elle part alors pour la France pour suivre les cours des écoles Ritz Escoffier (Paris) et Valrhona (Tain-l’Hermitage). De retour sur sa terre natale, elle ouvre en 2011 “M de Noir” avec comme objectif de faire découvrir le véritable chocolat artisanal à ses compatriotes, tout en valorisant les produits du terroir libanais.

Il faut dire qu’au Liban, le marché du chocolat diffère de que l’on peut trouver en France. Si l’industriel est généralisé, la consommation se fait beaucoup lors de la célébration d’événements comme les mariages ou les naissances avec des produits de qualité médiocre. Les véritables artisans libanais sont peu nombreux et Maya Maalouf Kanaan se positionne aujourd’hui comme leur principale ambassadrice. Là où ses quelques confrères artisans utilisent du chocolat du belge Callebaut, elle a fait un choix plus qualitatif en exploitant exclusivement les produits de Valrhona, qu’elle est le seul artisan-chocolatier à travailler au Liban (quelques hôtels l’utilisent pour leurs pâtisseries).

Prophète en son pays et ambassadrice du Liban hors de ses frontières, Maya Maalouf Kanaan a installé son atelier-boutique au nord-est de la capitale, dans la petite ville de Bayada (région de Kornet Chehwane). Aidée par ses assistants, elle y élabore toute une gamme de chocolats faits main aux saveurs classiques (caramel, framboise, praliné…) mais aussi – et surtout – aux saveurs libanaises : fenouil, marjolaine, mastic (résine tirée du pistachier lentisque), baies roses, menthe, amar al-dîn (pâte à base d’abricots séchés) ou encore à l’arak, la boisson nationale libanaise. 

Outre cette boutique libanaise, vous trouverez les créations de Maya Maalouf Kanaan également à Paris chez Via Chocolat (qui distribue les créations d’une dizaines d’artisans français et étrangers) depuis la fin novembre 2014. Comptez environ 90€/kg à Paris contre 60€ à 70€/kg au Liban. Maya Maalouf Kanaan propose aussi au Liban une gamme de confiseries artisanales (marrons glacés, guimauves, caramels, pâtes de fruits…), et depuis 2012 –  après avoir suivi une formation en Italie – des glaces et sorbets confectionnés à partir de produits frais libanais.

Je n’ai malheureusement pas pu me rendre au Liban pour découvrir les chocolats de cette gourmande invétérée, qui ne manque pas l’occasion lors de ses visites à Paris de faire des haltes gourmandes chez Pierre Marcolini, Pierre Hermé ou encore pour déguster les kouignettes de Georges Larnicol.

C’est donc chez ViaChocolat que j’ai pu faire quelques emplettes pour déguster une sélection (trop limitée à mon goût) des créations de cette talentueuse artisane avec au programme des chocolats au fenouil, à la marjolaine, au mastic et aux baies roses.

Si la forme est somme toute assez classique, les saveurs libanaises qu’elle propose s’imposent tout en subtilité, légèreté et équilibre. J’ai certainement goûté ces dernières années près d’une centaine de goûts différents (des plus classiques aux plus originales comme truffe, wasabi, huile d’olive, oignon, betterave, cannabis ou encore bacon), et je dois dire que les saveurs orientales développées par Maya resteront longtemps dans ma mémoire gustative par leur originalité, leur fraîcheur et leur finesse.

Infos pratiques

M de Noir
Rue 1, Bayada, Kornet Chehwane (Liban)
https://www.mdenoir.com

A Paris : Via Chocolat – 5 rue Jean-Baptiste Pigalle – 75009 Paris

http://www.cookmyworld.com/2015/01/le-liban-s-eveille-au-chocolat-avec-maya-maalouf-kanaan-m-de-noir.html

LAU NEWS

LEBANESE CHOCOLATERIE OF LAU ALUMNA AWARDED GRAND HONOR 

January 23, 2015—

Lebanese chocolaterie M de Noir, founded by LAU alumna Maya Kanaan, has been awarded the Espoir Etranger award by the Club des Croqueurs du Chocolat at the Salon du Chocolat. “They are the reference in chocolate, the crème de la crème of French society, and very knowledgeable with two decades’ experience,” says Kanaan of the organization that honored her among their 2014 awards list.

“Only a handful of chocolate makers are acknowledged each year, most of them French. I am one of three foreigners to receive an award this year,” she says, rightfully delighted by her achievement. Chocolateries do not nominate themselves for an award; rather the Club des Croqueurs du Chocolat committee becomes acquainted with international chocolate makers during their annual trade fair in Paris. “I also send them samples of my work when I create something new,” explains Kanaan, graduate and former instructor of marketing at LAU.

Her marketing degree and a subsequent M.B.A. earned in the U.S. have placed the chocolatier in good stead to run a business. “I didn’t need a financial advisor or marketing specialist, because of my studies,” says Kanaan, who had since her youth wanted to study pastry making. “My parents didn’t approve then. Working in food preparation wasn’t something to be proud of. It wasn’t fancy and sought after like it is today.”

Later in life, after earning her degrees and starting a family, Kanaan decided it was never too late to do something she loved and excelled in. “I studied at the Ritz Escoffier cooking school in Paris and took intensive courses at the École du Grand Chocolat in Valrhona, France, before opening my boutique atelier,” she recalls. Kanaan also travelled to Bologna for more specialized courses when she decided to launch a line of ice creams. “Lebanon is a hot country, so I diversified in response to the market.”

The ice creams, like the chocolate, are additive and preservative free. “Too many chocolate makers use fake colorings and flavors. We don’t. Our customers are surprised when they see that our mint and lavender ice creams are white. We don’t add colorings, so you see them at their natural state.”

Visitors to the Bayada atelier can see the chocolate-making process in detail. All the chocolates are hand made, and new flavors and collections are introduced regularly. The upcoming Valentine’s Day collection will include flavors of well-known aphrodisiacs, such as ginger, ginseng and pink pepper.

“Our Saveurs du Liban collection includes very Lebanese flavors including miskeh, fresh Lebanese mint and fennel.” The unique collection has been on sale at a Paris boutique since November.

“We may expand internationally, but our focus now is on Lebanon. We’ll be opening a new boutique in Achrafieh soon, but the chocolate will continue to be produced at the Bayada flagship,” Kanaan enthuses.

Before visiting the store, or placing a delivery order, discover all the delectable flavors and collections at www.mdenoir.com

 

http://www.lau.edu.lb/news-events/news/archive/lebanese_chocolaterie_of_lau_a/#.VMaVULLbpLs.facebook

 

NO GARLIC NO ONIONS

M DE NOIR: THE CHOCOLATE MASTER HITS AGAIN

January 08, 2015

The chocolate master hits again and this time with something new and unique which promises to amaze the market. Maya Maalouf Kanaan introduces something special: Truffles Marc de Champagne. I was left in awe after every bite and with no doubt I am sure you will experience the same effect.

I tested this by giving one to each of ten friends and I got the same reaction from all… “Yumm… that’s a very good chocolate”. A big pink gift box filled with 42 handcrafted truffles. Protecting these pieces of marvel is a plastic cover. Your mouth will start drooling just by looking through the transparent box. Each is a pure white-like transparent rock, slightly shining due to daylight, revealing a dark filling inside… magic to our taste buds in each piece.

The portrait of a sugar dust white looking truffle: Icing sugar embraces white Ivory chocolate from Valrhona. With 35{ac98ede1eba1845125a48f21ffb964c3c247dda8965b47e0c9e31fe2aeeaee98} cacao, Valrhona markets this couverture as “smooth as silk,” and I have to agree – this white chocolate is out of this world. Let’s check what’s inside… Filled with premium dark chocolate grand cru from Valrhona mixed with “Marc de Champagne” a brandy made from Pomace (also known as marc), which means using discarded seeds and skins in the same process as champagne.

Approach it to your mouth and let it touch your tongue while the fine sugar dust starts to crystallize. Take a moment before biting into it and hear it explode… the white envelope breaks apart like an iceberg in the arctic to reveal the inner dream… a fine chocolate cream prepared with champagne brandy flows. A premium chocolate, not sweet, intense and very aromatic while the sugar glazing adds a little tiny touch of enjoyable freshness. The alcohol takes over bittering up your palate… This leaves a long lasting aftertaste… What else can I say other than Bravo. Every tasting from M de Noir, is another amazement…

Source: http://www.nogarlicnoonions.com/m-de-noir-the-chocolate-master-hits-again/
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L’ORIENT LE JOUR 2015

Rétrospective

Rationalisée autant que possible, scientifisée presque, cette troisième édition reste un exercice obligatoirement subjectif : chacun y regrettera l’absence de plusieurs de ses coups de cœur/griffe ou l’ordre du classement, mais personne ne contestera à ces 30 Libanais, dont 15 femmes, leur présence dans ce classement : en 2014, elles et ils ont fait le buzz. Bonne année !

05/01/2015

 

1. Zeinab Bazzal

Nos boys, comme tous les soldats du monde, savaient, dès le premier jour de leur enrôlement, qu’ils pouvaient à n’importe quel moment tomber sur n’importe quel champ d’honneur. Leurs mères aussi : à chaque fois qu’ils portaient l’uniforme, leurs petits cœurs tout mous chaviraient et leurs poings se serraient. Alors, passe encore que leurs fils soldats ou policiers aient été kidnappés par les monstres jihadistes. Le pire, c’est l’attente, l’inhumaine, la barbare attente du bon plaisir de la bête. L’attente-Golgotha de Zeinab Bazzal, mais aussi celle de Zeinab Noun, Chamla Hamiyé et Basma el-Sayed, de tous les Libanais ; l’attente, aussi, infernale que l’État fasse quelque chose. Munchienne(s).

2. Amal Alameddine

Le buzz a beau avoir été gigantesque, son nom et surtout ses photos ont beau avoir été (dé)multipliés à l’infini, le mariage en 2014 de la Libano-Britannique avec George Clooney a eu ceci d’incroyable qu’il l’a désincarnée. Déshumanisée. On ne voyait plus en elle la femme, mais l’épitomé de la nation, un cèdre à elle toute seule, l’incarnation d’un pays à la dérive que l’acteur-monde, hollywoodien jusqu’à l’os, a choisie pour épouse ; que celle qui a ramené au foyer le gendre idéal. Maintenant que Clooney is in da house, l’avocate peut vaquer à ses occupations : défendre, après Assange, Timochenko ou les antiquités grecques, l’Arménie. Brillante.

3. Sabah

Petite fille du soleil. Dans ses yeux, la vie dansait : des (halé) dabkés (ya ba of), des cha cha cha, des madisons, des jerks, des twists. Dans la vie, ses yeux aimaient, follement, férocement, forcément : le cinéma, surtout de série B ou Z ; la chanson, Chou esmak, illi chou esmak, ya chaghil hal nas bi hesnak ; les robes de fée, l’overmaquillage ; les beaux garçons tellement plus jeunes qu’elle et l’amour sous n’importe quel ciel. Généreuse jusque l’inconscience, classieuse comme une impératrice, seule comme une monstresse sacrée, elle est partie en 2014 fédérant autour de son cercueil des générations entières, souvent en larmes, qui, eux aussi, chantaient et dansaient. Iconique.

4. Haïfa Wehbé

Critiquée jusqu’à la moelle ? Elle s’en fout. Piètre chanteuse ? Elle s’en fout. Actrice moyenne ? Elle s’en fout. Réputation immonde ? Elle s’en fout. Has been, ricanent certains ? Elle s’en fout. En 2014, mademoiselle a maigri, emballé les réseaux sociaux avec son film, Halawet er-Rouh, et provoqué les foudres hallucinées du calife en personne, Abou Bakr al-Baghdadi, à cause d’une robe Zuhair Murad. Monumentale.

5. Léa Salamé

Bon sang ne ment jamais. Elle a beau avoir passé plus de trente ans en France, son ADN, sa nature et sa culture restent intensément libanais. À la fois Petit Chaperon Rouge mutine et grand méchant loup intello, folle de politique et de projecteurs : elle a raison, ils lui vont bien, elle a compris qu’elle ne doit jamais plaire à tout le monde. En 2014, Laurent Ruquier lui a offert une jolie arène, France Inter aussi. Rayonnante.

6. Zeina Kassem

Un parent qui enterre son enfant, et c’est la nature tout entière qui devrait mourir de honte. En créant Roads for Life après que son fils Talal eut été tué par un chauffard, elle ne savait pas à quel point des papas et des mamans allaient la remercier ; elle ne savait pas combien, à chaque vie sauvée, Talal sourirait et serait fier d’elle. La Croix-Rouge libanaise, elle aussi, dit merci à cette golden woman. Impériale.

7. Waël Bou Faour

Avec toutes les maladresses du monde, l’un des hommes politiques les plus intègres du pays a décidé en 2014 d’être la figure de proue de la lutte contre la malbouffe. Avec une méthodologie inédite au Liban, il a épinglé des restaurants, des supermarchés, des boucheries, l’eau potable, et enchaîné sur l’aéroport et le port. « Le Libanais partage son pain avec les rats » : le choc des mots, le poids des photos. Donquichottesque.

8. Riad Salamé

C’est l’éternel paratonnerre du Liban. Surdoué dans son secteur, ses pairs le reconnaissent volontiers, cet homme ne se fatigue jamais. En 2014, il a organisé la première conférence internationale sur les start-up à Beyrouth, émis la fameuse circulaire 331 et annoncé une enveloppe d’un milliard de dollars pour 2015 afin de booster les PME et l’immobilier. On le verrait bien passer de Hamra à Baabda. Rassurant.

9. Zeina Daccache

Elle est au four et au moulin, avec une énergie cosmique et une volonté de changer la vie assez inédites. La thérapie par l’art dramatique portée en étendard, elle a transformé les prisonnier(ère)s du Liban en autant de Marlon Brando ou Isabelle Adjani. En 2014, son Scheherazade’s Diary est sorti sur les écrans et a amassé une kyrielle de récompenses. Une manière très politique d’ordonnancer le chaos. Réjouissante.

10. Sarah Beydoun

Dans sa tête, il y a tellement de couleurs, de sons, d’odeurs, de goûts et de matières qu’elle peut créer des Sarah’s Bags pour onze vies. Reconnue par les plus grands magazines et sites de mode, vendue chez Colette, elle fait aussi travailler des prisonnières et des personnes nécessiteuses. En 2014, l’affolante Amal Alameddine a porté ses sacs à trois occasions différentes – dommage qu’elle n’ait pas choisi le smartissime Xanax… Malicieuse.

11. Hashim Sarkis

Il est partout. Au Canada, en Turquie, en Chine, au Royaume-Uni, au Liban et aux États-Unis. L’architecte-urbaniste est à la fois un Stanley Kubrick visionnaire glué aux nouvelles formes d’énergie et de transport, et un Ken Loach obsédé par ce sens social qu’il veut donner à son œuvre. En 2014, il a été choisi pour diriger l’école d’architecture de la très libanophile et prestigieuse MIT. Percutant.

12. Nicolas Fattouche

Il n’y a (plus) rien à dire. Le gâchis est inouï. Juriste très cultivé pourtant, ce député avocat radié du barreau à qui l’on doit la proposition de loi liée à la prorogation du mandat de la Chambre aura marqué 2014 par trois verrues : le soufflet qu’il a infligé à Manal Daou, une fonctionnaire qui faisait son métier, les insultes au bâtonnier de Beyrouth et la gifle à l’environnement avec les carrières familiales à Zahlé. Affligeant.

13. Marc Baroud

Une phrase-clé qui sonne comme une mise en garde, une (pré)vision : si nous ne développons pas un écosystème autour du design, nous n’irons pas très loin. En 2014, l’architecte-architecte d’intérieur-designer a certes exploré le yin et yang au Bac avec 1:0, mais il a surtout consacré sa passion, son temps et son énergie à l’avenir. À l’à-venir : l’école de design de l’Alba, un geste ample de passeur, de pédagogie. Connecteur.

14. Zoya Rouhana

Kafa. Tellement. À la tête d’une armée de soldates, elle se bat pour le droit des femmes. Pour, avant qu’elles ne deviennent, c’est impératif, les égales des hommes, qu’elles ne décèdent pas à cause de leurs chromosomes XX. Comme Manal Assi ou Christelle Abou Chacra. En 2014, l’ONG a tout fait pour qu’une loi soit votée, et elle l’a été, malgré mille lacunes. À voir : www.kafa.org.lb/zalfa. Indispensable.

15. Rand Hindi

Il n’a même pas 30 ans. Il invente depuis toujours, est docteur en bio-informatique, mais il aurait pu aussi être urbaniste, philosophe, professeur Tournesol, peu importe. Sa start-up, :Snips, veut rendre les villes intelligentes. Le travail est colossal. En 2014, avec deux autres Libanais, Ayah Bdeir et Fadel Adib, il est applaudi par l’incontournable MIT. Ray Bradbury aurait adoré le connaître. Visionnaire.

16. Tom Young

Ce Britannique a fait pour le Liban, son identité, sa mémoire, son legs, son image, bien plus que beaucoup, beaucoup de Libanais. Amoureux fou de ce pays, il y avait déniché la villa Paradiso à Gemmayzé, ce peintre a décidé en 2014 de contribuer à sauver, à sa façon, avec ses pinceaux, ses rétines et son cœur, cette hallucinante Maison rose qui ne peut ni ne doit mourir. Passionné.

17. Sélim Mouzannar

Qui a dit que l’on ne pouvait pas être à la fois un Peter Pan clownesque et un créateur de génie ? Qui n’a pas envie de se fiancer juste pour cette bague surréelle sortie tout droit de ses cortex-usines ? En 2014, sa marque est au cœur de l’espace joaillerie du Bon Marché, au milieu des plus grands, les yeux dans les étoiles diamantées, et dans quelque mois, il réserve pour Beyrouth un gros projet-surprise. Polisson.

18. Philippe Aractingi

Rarement devoir de mémoire, un concept de plus en plus étranger à ce pays qui en a pourtant incroyablement besoin, n’aura été aussi remarquablement rempli : le 27 mars 2014 voit la sortie nationale d’Héritages, un conte pour les adultes, les enfants, les pierres et les végétaux de ce Liban maudit. Le réalisateur part en tournée mondiale, dans les deux hémisphères, le cœur léger. Nécessaire.

19. Michel Sleiman

Il en faut du cran, de l’élégance ou de l’inconscience pour ne pas rempiler, une fois et à titre exceptionnel (cette phrase ne fait plus rire personne…), à la présidence de la République. Depuis qu’il l’a quitté en 2014, le palais de Baabda n’est plus qu’une béance obscène, la charte une vague idée obsolète, et lui, l’ex-chef de l’État, entre Amchit et l’Élysée, de plus en plus indispensable. Omniprésent.

20. Mira Mikati

Elle aurait pu se contenter d’être (devenue) une Mikati. Mais non. Depuis qu’elle a ressuscité Façonnable, elle est partout, avec sa propre marque, avec sa bomber jacket aux insectes que Rihanna ne lâche plus, avec ses créations vendues à New York, Tokyo et Paris, chez Colette herself. En 2014, elle a bouffé de la Californie, du surf et des Beach Boys pour accoucher d’une collection SS 15 acclamée. Hype.

21. Yasmine Hamdan

Sa traversée du désert, comme tous les artistes à l’exigence et l’orgueil über, elle l’a faite avec grâce et classe. D’A comme Asmahane (sa cover de Ya habibi est juste extraterrestre de beauté) à Z comme Zeid (Soapkills reste encore le groupe libanais le plus troublant), en passant par le M de Mirwaïs (Madonna sourit jaune), et puis, en 2014, le J de Jarmusch, Only Lovers Left Alive, Hal, la shortlist des oscars… Capiteuse.

22. Walid Joumblatt

Il y a(ura) toujours ceux qui le portent aux nues et ceux qui le vouent aux gémonies. Loin du champ (de la jachère) politique de 2014, c’est l’année du chef du PSP sur… Twitter. S’y amusant comme un fou, comme un enfant qui a ouvert à l’avance ses cadeaux de Noël, avec tous les émoticônes du monde et un ahurissant, un régénérateur sens de l’autodérision : son nom de guru est juste inouï de drôlerie. Défrisant.

23. Saïd Akl

Oubliées toutes les polémiques politiques qu’il a alimentées avec un plaisir qu’il ne savait ni ne voulait dissimuler ; oublié ce folklore tendre mais pathétique, un peu : je suis phénicien, pas arabe ; oublié, même, l’insensé cercueil-meringue dans lequel il reposera à jamais. Parti plus que centenaire en 2014, on ne retiendra de lui que son génie et sa maestria des mots, des songes, de la libanitude métissée et triomphante. Roc.

24. Jackie Chamoun

Née dans l’éclatante blancheur, comme une Emma Frost chez Marvel, elle a déchaîné les passions, #stripforJackie restera dans les mémoires comme un des hashtags les plus délirants de 2014, mais aussi la bêtise, à tous les niveaux, ministère de la Jeunesse et des Sports de l’époque compris. Ses seins dans la neige et sa 47e place du slalom féminin aux JO de Sotchi représentent infiniment plus le Liban que tous les miliciens. Somptueuse.

25. David et Nicolas

Blue is the warmest color. Réussir à métisser hier et demain, comme deux alchimistes obsédés par le temps : ils l’ont fait, à quatre mains. Leur maîtrise du laiton est implacable, et le New York Times les a salués comme deux rising stars de la Milan Design Week 2014. Jeunes, beaux, riches et talentueux, ils ont cent et une impatiences, et leur public aussi. Il faudra juste qu’elles soient canalisées. Prometteurs.

26. Walid Ataya

Quand il parle de sa façon de cuisiner le cabri, quand il ouvre une bouteille de Martin Miller achetée à The Malt Gallery juste pour faire plaisir au client, quand il tient son ballon de rouge ou quand il a peur que les bruits de son insensée petite terrasse ne réveillent Juliette, en face, il bouffe la vie. En 2014, sa Wine Room, ou Wine Bar, au cœur du Bread Republic d’Achrafieh, a été un absolu it place. Attachant.

27. Elias Maroun

Quelque part, il a ensorcelé le MusicHall, fameux, mais somnolant sur ses lauriers. En réunissant les musiciens les plus séduisants de la scène alternative arabe, c’est un véritable travail d’utilité publique, et donc politique, qu’il a fait. En 2014, son Beirut Open Stage a accouché des excellents « Beirut Wave One » et, surtout, de « Bil 3arabé ». L’avenir est à lui, entre architecture, musique et management. Fédérateur.

28. Lana Sahili

Legally brunette. Bimbo, oui, mais redoutable d’efficacité quand elle partage, pas radine, ses trouvailles, ses adrénalines, ses envies : fashion, fashion, fashion, mais pas que… En 2014, son hypermariage et son blog, larmoiredelana.com, a cartonné : sur Facebook, sur Twitter, mais surtout sur Instagram, elle est suivie, likée, recommandée, commentée à gogo. Tous les goûts sont dans sa nature. Généreuse.

29. Maya Kanaan

Comment transformer un péché capital en vertu cardinale… En 2014, elle a dompté le chocolat, l’a réinventé et l’a libanisé, entre mastic, loukoum, marjolaine ou menthe fraîche. Le Salon du choco de Paris l’a couronnée, Award de l’espoir étranger, et dans son cabinet de Bayada, mi-docteur Mabuse mi-Charlie reine de sa chocolaterie, elle continuera de rêver. Pierre Hermé peut avoir peur. Fondante.

30. Aline Lahoud

Il y a eu ces frissons quand, sur le petit écran, les lumières se sont tamisées, que les premières notes de Khedni ma3ak ont éclos, que sa mère, la royale Salwa Katrib, a souri d’en haut. En 2014, les téléspectateurs de « The Voice France » ont crié Aline. Mais celle qui n’aime pas son âge a sans doute fait le mauvais choix de coach en snobant le transi Mika. Elle irait loin avec le bon producteur. Pimpante.

http://www.lorientlejour.com/article/903668/les-30-libanaises-qui-ont-defait-2014.html

 

 

NO GARLIC NO ONIONS

M DE NOIR: A LOCAL CHOCOLATE WITH HIGH, INTERNATIONAL STANDARDS 
I remember receiving a box from M de Noir last year and I’ve often remembered that wonderful gift. My family and I agreed that M de Noir chocolate is special, full of flavor, yet often thought of as a bit expensive.
Walking around the aisles of The Cooking Festival and Le Salon du Chocolat, I felt the need to visit M de Noir again for a closer look at their creations. Believe me, this was not just any tasting. Allow me to tell you, honestly, M de Noir is the firmest local chocolate I’ve had to date in Lebanon. It’s not so much a chocolate you enjoy, but more of a chocolate that works within. The texture, the taste, the melting point… Ouf! It’s simply great.
Born from a flame that grew over the years, M de Noir offers an assortment of noble confections made with grand chocolates and opulent ingredients that are crafted with the utmost care. Having acquired the know-how at the prestigious schools of Ritz Escoffier and Valrhona, Maya Maalouf Kanaan invites refined and sophisticated gourmets to share her passion and melt in her unique universe of aromas and flavors.
M de Noir started in 2011, using the finest chocolate ever, Grands Crus, which Maya Maalouf Kanaan imports from Europe. After getting an MBA in marketing this passionate entrepreneur studied desserts and chocolate in Paris before participating in Le Salon du Chocolat in 2014, where she won an award, a grand prize that putt her in the 2015 guide “L’espoir Etranger”. She was also chosen as one of the 22 best international chocolates.
I was offered half a dozen choices to try, each made my heart skip a beat. Meske, margelaine, truffle arak, blanc Cointreau, salted caramel, baies rose, black salt…
Impressive: The finesse, the smoothness, the alcohol… The content, each step of the tasting experience was extraordinary!
Each trip starts as the little piece of chocolate melts on your tongue and you feel the quality and class of the chocolate, afterwards the aromas take over, preparing you for best bit. Alcohol or saltiness comes next, and your brain might well reel with the shock. Yes, it’s shocking! Anyway, you might think I’m exaggerating, so please go try them for yourself.
M de Noir reinforced my belief in this county’s potential for innovation, creativity and class. Maya Maalouf Kanaan has won the Club des Croqueurs du Chocolat’s “Espoir Etranger” award, conferred at the Salon du Chocolat in Paris on October 31, 2014. Maya is the very first chocolatier from the Middle-East to win such an award… and she deserves it.

 

LES ETOILES DE LA MER

WHO’S BEHIND “M” DE NOIR?

She was my marketing professor at the university when she asked in class if there were any students who would like to help her open her chocolate store; curious about this world, I said yes and started working with her immediately. Wearing her brown apron, she became a different kind of professor, the kind who teaches you about life, dreams and risks; who makes you realise that no matter how old you are, you could and should always pursue your true passion. And here I am, three years later, visiting the Salon du Chocolat in Paris, and finding her on a stage being honored with the “L’espoir Etranger” award among other renowned European and Asian pastry chefs. Her name is Maya Maalouf Kanaan, founder of “M de Noir”, a delicious chocolate atelier in Lebanon.

Maya started out in something else, marketing. She earned her MBA degree in the States, then worked at Impact BBDO in Beirut where she met her husband, the father of her two beautiful young daughters. She also taught marketing courses at the Lebanese American University for more than ten years, where I was one of her students. And then one day, after watching a TED video about someone who pursued his dream, she started questioning herself and decided to do the same and go after a passion she has long developed since her adolescent years, which was chocolate-making. Thus, she went to take a chocolate-making class in Paris at the Ritz Escoffier as well as a class in Valrhona few years ago. Once she finished her courses, she came back to Beirut and started making her own chocolate bonbons and truffles from home, but the demand started growing too fast, and having a real atelier became inevitable. And here’s how “M de Noir” chocolate atelier was born.

Inspired by the works of European pastry chefs like Pierre Hermé and Pierre Marcolini, “M de Noir” is known for its different chocolate offerings, filled with its homemade ganaches using Valrhona dark chocolate. But most importantly, unlike the rest of the Lebanese chocolate makers, M de Noir presents its chocolate naked and not wrapped, the European way. A fresh chocolate can’t be wrapped. Maya believes in greatness, and “greatness starts with the beans and the quality of the cocoa butter used to make the chocolate, the freshness and quality of the raw materials used to make the ganaches, and end with the know-how and the artisan’s own final touch”, she claimed. No additives whatsoever are used. She focuses a lot on the fait-maison aspect, i.e. she makes her ganaches, pate de fruits, ice creams from scratch using fresh cream, fresh milk, fresh fruits. That said, for every occasion, the brand offers new creations, example for Christmas, people await for its marrons glacés and chocolate truffles; for easter, people await for the “Demi de M” chocolate eggs. Ice cream was also one of M de Noir’s best-sellers this past summer.

After a long career in Marketing, her shift to pastry was remarkable. From preparing the desserts for her mother’s dinner parties as a teenager, Maya was able to raise the name of her chocolate brand “M de Noir” in the world and thus raise the name of Lebanon in the world of pastry, being the first Lebanese to win this award, noting that we have other big names in the industry in Beirut. Even though she didn’t expect winning an award on an international level, her belief in excellence, thoroughness and detail are what led her to the top. But now that she has won this prize, she feels more inspired to create new flavors and she is now more keen to enter the French market. “Les Saveurs du Liban“, the chocolate line she created for the Parisian chocolate fair, will now be available at Via Chocolat, 5 Rue Jean-Baptiste Pigalle, Paris 9, as of beginning of December. And as for the M de Noir shop in Lebanon, which is currently located in Biyada, Maya has plans to open soon another store in the heart of Beirut, hopefully.

After two months of closely working with her, I got to know Maya on a different level. The mother, the wife, the sister and the amazing chef. I could say that she is an exceptional woman, full of life, bright and smart. The risk she took to change her career and pursue what she truly loved was impressive, and we should all learn from that. And the proof is that barely three years later, her passionate love and hard work payed off. Here are two memorable things from my experience at M de Noir: I will never forget my first day of work, when I saw Maya drop a whole bucket of chocolate on the table and started twirling it left and right in order to adjust its temperature (as seen above). I was just amazed; it was like fulfilling my inner child’s wish. And I will also never fail to remember when we hosted a birthday at the atelier for an 8-year old girl, who had her friends over and they all started making their own chocolate tablets. You should have seen their bright eyes and their faces, simply unforgettable, as if they had been teleported into a Willy Wonka movie.

Today is the last day to check out the “M de Noir” booth at the Salon du Chocolat in Beirut, that is being held at the Biel Exhibition Hall. Don’t miss it!

M de Noir store address: Biyada, Metn, 1st street. T.+961 71 223240 . Free delivery to most of Lebanon’s cities (orders must be placed 3 days in advance).

 

BLOG OF THE BOSS.COM

LEBANESE WOMEN DID IT AGAIN! MAYA KANAAN AWARDED BY PARIS’ SALON DU CHOCOLAT

In a nation where bad news is the rule and good news is the exception, one cannot help but start noticing a very interesting pattern.

While most (not to generalize) Bad News seem to be emanating from men (i.e. Minister vs Public Worker – The Smackdown), a growing number of Good News are coming from inspirational Lebanese Women.

In fact, we witnessed just recently 3 Lebanese Women make it to BBC’s top 100 list , Ms. Andraos as dean of Columbia University school of Architecture, and of course Ms. Alamuddin over shadowing George Clooney’s fame with her 5 Star LinkedIn CV.

Today, a new similar success story is making its way to the “grand public”; Maya Maalouf Kanaan, Lebanese chocolatier, has just been honored with the “L’espoir Etranger” award by the infamous Paris’ Salon du Chocolat.

Maya, San Francisco MBA graduate and former Marketing Teacher at the Lebanese American University, is the only Lebanese to have ever been awarded at this big annual event , and her boutique “M de Noir” is already on the columns of international and local newspapers such as Le Figaro and L’Orient Le Jour.

In her first interview after the awards ceremony, Maya spoke to Blog of the Boss about this big achievement:

When I decided to drop everything and work in chocolate, many people could not understand it. They couldn’t grasp someone leaving almost 2 decades of a career in Marketing, a well-seen position as a university instructor in a prominent university, to wear an apron and smudge my hands with chocolate all day everyday.

Today, I am doing what I love and I am lucky to have been praised for it. My 2 cents from my experience:

If you work very hard, and at the end of the day you are exhausted, you can’t feel your legs or neck or arms… but you are happy and complete; then you are in the right job. Even if following your dreams means more sacrifices on different levels, do it, because life is too short to waste on what we are supposed to do, or what we are used to do, or what others expect us to do, and not what we actually LOVE to do.

Always remember that there is no right age to follow one’s dream. I was 38 when I pursued my calling. For many, I was too old to start a new life, a new career. It is never too late no matter how old you are. As long as you have the energy and the will, whether you are 40 or 60 or 80, just go for it.

Finally a special word to women. The praise that I heard at the Salon du Chocolat in Paris and that was really dear to my heart, was that I was a Lebanese woman breaking through in a men’s world. Do not be scared to play on men’s turf, when women do excel, they beat men by far.

Thumbs up from Blog of the Boss to Maya and a call for action to our Lebanese society.

If this pattern proves to be correct and women are indeed the tank of oxygen that our country is surviving on, shouldn’t we all provide them with a fair system that can rank better than 8th worse in the world in terms of Gender Equality?

To congratulate Maya or for more details about “M De Noir”, click here to visit their Facebook page.